Maroc/COP22 : Des inventions pour atténuer le changement climatique
Une conférence labélisée COP22, sur le thème «Propriété industrielle : quelle contribution aux solutions pour le traitement des dérèglements et changements climatiques ?», s’est tenu jeudi 10 novembre à Marrakech qui abrite la 22ème conférence mondiale sur le climat.
Cette rencontre organisée par le ministère marocain de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), s’inscrit dans le cadre d’un Side Event.
Les participants ont eu un échange sur les bonnes pratiques d’utilisation et de valorisation des actifs de la propriété industrielle, en vue de stimuler le développement et la diffusion de solutions techniques respectueuses de l’environnement et celles permettant d’atténuer les effets du changement climatique.
Le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy s’est attardé sur l’enjeu industriel et technologique qu’apporte la transition vers une économie bas carbone et la volonté du Maroc de placer l’usage des énergies renouvelables au cœur de sa stratégie de développement.
«La COP 22 constitue une occasion idoine pour illustrer cette volonté à travers la présentation de grandes réalisations accomplies par le Royaume, dont la Centrale «Noor», a indiqué Elalamy.
Outre cette conférence, le Side Event du ministère et de l’OMPIC a tenu trois tables rondes en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) et l’Institut français de la propriété industrielle.
Les discussions ont permis de mettre la lumière sur les évolutions technologiques qui se profilent en Afrique à travers l’analyse de l’activité brevets et signes distinctifs, notamment dans les secteurs de l’agriculture innovante, de l’eau et de l’économie solidaire.
Faisant également partie des activités de ce Side Event, une «IP Market place» comprenant 47 solutions technologiques novatrices destinées à lutter contre le changement climatique et mises au point par des startups innovantes émanant du Maroc, de l’Afrique subsaharienne, de la France, de l’Arabie saoudite, d’Espagne et d’Égypte.