Le Maroc repense son modèle économique jugé désuet
La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Aïn Chock organise depuis mercredi un symposium international sur un nouveau modèle économique pour le Maroc sous le thème : «Les logiques et la portée des modèles économiques : vers un éclairage du modèle du Maroc».
Le symposium qui prend fin ce vendredi, s’inscrit dans la droite ligne de l’appel du Roi Mohammed VI, en vue de réfléchir aux fondements d’un nouveau modèle économique pour le Royaume.
Ainsi, la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales d’Aïn Chock réunit de nombreux décideurs, experts et universitaires, pour réfléchir sur l’avenir économique du Maroc.
Le secrétaire général du ministère de l’Économie et des finances, Zouhair Chorfi, a d’abord fait une piqûre de rappel, en présentant le modèle économique actuel du Maroc, avant d’estimer qu’il est d’essoufflé. Essoufflé parce qu’il est marqué par une croissance ralentie et de moins en moins créatrice d’emplois, l’inégalité régionale, le chômage des jeunes diplômés, a-t-il estimé.
Pour exposer la vision du nouveau modèle économique et social du pays, le ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, a mis en avant la place qui devrait être accordée au capital humain dans le nouveau modèle.
Il a évoqué à ce propos, quelques grandes orientations de la réforme de l’éducation en cours qui prend en considération cet élément important. Son ministère propose une rupture par rapport à la logique traditionnelle adoptée au niveau du recrutement des enseignants.
Pour le gouvernement marocain, la réflexion autour du nouveau modèle devrait aller dans deux directions. Il s’agit, en premier lieu, de mesures à court terme dont le but d’améliorer le rendement des activités actuellement. En second lieu, agir en travaillant sur les fondamentaux pour une économie compétitive.