La dette intérieure du Ghana frôle les 70% de son PIB
La Banque centrale du Ghana (Bank of Ghana, BoG) a annoncé que la dette publique du pays a atteint 142,5 milliards de cedis (32,2 milliard de dollars) en fin 2017, soit 69,8% du PIB.
Ce chiffre demeure néanmoins en baisse par rapport à 2016 où la dette a atteint 73,3% du PIB. Donc, le Ghana ne répond pas encore aux exigences du Fonds monétaire international (FMI).
Malgré ce recul, le Ghana n’est pas encore totalement sortie de la zone rouge des 70% du PIB, un niveau contre lequel le FMI a constamment mis en garde le pays.
« Le seuil de 70% est traditionnellement considéré comme un seuil indésirable au-delà duquel une nation pourrait être exposée à un risque de surendettement et être en défaut de remboursement de sa dette», relève la BoG, dans une note.
Selon les chiffres rendus publics par la banque centrale ghanéenne, en septembre 2017, la dette du pays s’élevait à 138,9 milliards de cedis, soit 68,1% du PIB, un chiffre tombé à 137,6 milliards de cedis en octobre, soit 67,4%.
En novembre 2017, la dette est passée à 139 milliards de cedis, soit 68,1%, pour cumuler à 142,5 milliards de cedis en décembre 2017, soit 69,8%.
La composante domestique de la dette en décembre 2017 s’élevait à 66,7 milliards de cedis, tandis que l’encours de la dette extérieure s’élevait à 75,8 milliards de cedis, indique la même source.
Au niveau du commerce extérieur, la banque centrale précise que les recettes d’exportation ont atteint 2,8 milliards de dollars en février 2018, contre 2,2 milliards de dollars de dépense en importations. Dans le secteur bancaire, l’actif total des banques est estimé à 95,1 milliards de dollars fin de février 2018.