Egypte: Technologies de l’information, des contributeurs des IDE
De nouvelles mesures rigoureuses et des réformes législatives efficaces dans le secteur des Technologies de l’information (TI) en Egypte, contribuent à attirer davantage d’investisseurs étrangers, relève une récente étude du Business Software Alliance.
Selon cette étude, l’Egypte a connu une diminution de 2% de son taux de piratage informatique pour atteindre 59%, enregistrant ainsi une baisse pour la deuxième année consécutive dans le pays des pharaons.
En juillet dernier, le parlement égyptien a adopté une loi sur la criminalité qui va contribuer à atténuer les cybers-menaces et mettre en place des règles et des mesures à suivre par les prestataires de services internet locaux.
La loi, qui légalise pour la première fois la preuve numérique dans la jurisprudence égyptienne, vise également à éradiquer toutes les informations incitant à la violence et à la haine, et prend en compte divers autres types de cyber-crimes, comme l’intrusion, la fraude, ou toute attaque contre des systèmes d’information et réseaux privés ou publics.
Ce pays d’Afrique du nord a réussi à réduire considérablement la valeur commerciale des logiciels sans licence, qui est passée de 157 millions de dollars en 2015 à 64 millions de dollars en 2017, révèle Business Software Alliance.
Dans l’ensemble, l’Égypte a désormais des taux de piratage plus bas que certains autres sous-traitants mondiaux, y compris le Maroc (64%), les Philippines (64 %), le Vietnam (74 %), et le Sri Lanka (77 %).
Ainsi, les récentes réformes augmentent l’attrait de l’Egypte pour les sociétés internationales et les centres de données, en plus d’aider le pays à réaliser des gains économiques et de cyber sécurité, lit-on dans les résultats de cette étude.
Et c’est juste titre que le pays des pharaons vient d’être déclaré le pays africain le plus attractif pour les investisseurs en Afrique, dans la 8ème édition du rapport «Où investir en Afrique 2019» publié par la banque d’affaires Rand Merchant Bank (RMB).
Le classement que la banque sud-africaine publie chaque année se base sur certains indicateurs, dont le PIB réel à parité de pouvoir d’achat, les prévisions de croissance et l’environnement des affaires.
L’Egypte, qui conserve ainsi sa première place, est suivi de l’Afrique du Sud et du Maroc.