Malgré le risque de surendettement du Kenya ses perspectives à moyen terme restent positives 

Malgré le risque de surendettement du Kenya ses perspectives à moyen terme restent positives 

Dans la perspective de la relance de la croissance au Kenya, le Fonds monétaire international (FMI) vient d’approuver de nouveaux accords de financement sur 3 ans pour ce pays d’Afrique de l’Est.

Malgré les chocs de la pandémie de Covid-19, la contraction de 0,1% en 2020 et une perte de tous les gains en matière de réduction de la pauvreté, l’Institution de Bretton Woods a décidé de continuer d’apporter son soutien au Kenya, estimant que ses perspectives sont bonnes avec un net retour à une croissance de 7,6% cette année et de 5,7 % en 2022.

«Les autorités kenyanes ont fait preuve d’un fort engagement en faveur des réformes budgétaires pendant ce choc mondial sans précédent, et les perspectives à moyen terme du Kenya restent positives», a commenté Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe du FMI, citée dans un communiqué de l’institution. Elle a relevé que «le programme soutenu par les accords FEP/FEC avec le Fonds constitue un signal fort de soutien et de confiance».

Les nouveaux accords de financement annoncé par le FMI vont permettre d’appuyer le Kenya à hauteur de 2,34 milliards de dollar. «Ces ressources, qui interviennent dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit du Fonds, serviront notamment à aider le pays d’Afrique orientale à poursuivre sa lutte contre la pandémie de Covid-19 et à remédier à la vulnérabilité de sa dette», écrit le FMI, dans un communiqué.

Dans le détail, le Kenya recevra un décaissement immédiat d’environ 307,5 millions $, que le pays pourra utiliser pour le soutien budgétaire, qui viendront s’ajouter aux 739 millions $, déjà reçus en aide d’urgence au titre de la Covid-19, en mai 2020, a-t-on appris auprès de l’institution monétaire.

La mise à disposition de ce financement, va également appuyer Nairobi dans la soutenabilité de sa dette extérieure. Une dette jugée viable par le Fonds, malgré un haut risque de surendettement, surtout dans un contexte marqué par la pandémie.

Martin Levalois

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