La Cemac veut une fiscalité incitative pour éviter la baisse des recettes des grumes dès 2023
Démarré le 06 juin dernier, un atelier de validation des directives régionales de fiscalité et de certification forestière sous l’égide de la Commission de la Cemac prend fin ce 10 juin 2020.
Selon les projections de la Commission, ces orientations «doivent être prises en compte par les États de la communauté, dans le cadre de l’élaboration des lois de finances 2023, année au cours de laquelle seront interdites les exportations des bois en grume par les pays de la Cemac». «La décision d’interdire d’exporter les grumes au 1er janvier 2023 entraînera inévitablement une baisse considérable des recettes fiscales forestières. C’est dans cette perspective que la Commission de la Cemac a organisé une série d’ateliers pour préparer les États à adapter leurs structures fiscales à cette nouvelle donne», peut-on lire dans un document de la Commission.
Autrement dit, avec l’interdiction des exportations des grumes, les États de la Cemac doivent mettre en œuvre «des politiques fiscales incitatives, afin d’encourager la transformation locale du bois». L’objectif poursuivi est de promouvoir «l’explosion de l’industrie de transformation locale, dont les retombées fiscales à moyen terme pourront compenser les pertes enregistrées au plan douanier par l’interdiction des exportations de grumes».