Maroc: la fin du projet FACE Maroc avec des résultats satisfaisants
Le projet FACE Maroc, cofinancé par l’Union européenne et lancé février en 2009, touche à sa fin. La conférence de clôture du projet s’est tenue hier à Casablanca en présence de plusieurs partenaires du projet. Il s’agit entre autre de l’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, du ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et de certains bénéficiaires. Le projet avait pour objectif de faciliter la création d’entreprise au Maroc par les résidents étrangers. Le projet a été doté d’un budget de 3 millions d’euros, dont près de 2 millions d’euros assuré par l’UE. Ses résultats ont dépassé les objectifs tracés.
En effet, alors que les initiateurs du projet tablaient sur la création de 225 entreprises (TPE et PME), devant générer 1350 emplois directs sur une durée de 4 ans, le bilan fait état de 236 entités créées, avec un investissement total de 10 millions de dollars. Ces entreprises ont généré 844 emplois directs (y compris l’entrepreneur) lors du début de leur activité. Par secteurs d’activité, c’est dans le tertiaire et les BTP que le plus d’entreprises ont été créées, avec 16% chacun. Ils sont suivis par les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie (15%), l’import et la distribution (12%), la logistique et les transports (11%) et l’industrie (3%). L’encadrement a été assuré par la fondation IntEnt. En effet, IntEnt a transféré son savoir-faire et ses outils de travail vers les partenaires stratégiques pour encadrer les porteurs de projets. IntEnt Maroc a mis en œuvre plusieurs partenariats européens et participé au lancement d’autres projets, tel que le projet de réinsertion économique de l’Office français d’immigration et d’intégration (OFII). La communauté marocaine résidant à l’étranger représente 3 millions de personnes. À fin juin 2012, les MRE avaient transféré 3,2 milliards de dollars au Maroc, soit une hausse de 0,4% que l’année précédente. Les transferts de fonds des MRE vers le Maroc représentent environ 9 % du PIB du pays, mais 3% seulement sont destinés à l’investissement d’après le ministère de tutelle.