Mauritanie: La coopération avec le Sénégal se tourne vers la productivité
La coopération entre la Mauritanie et le Sénégal s’engage sur une nouvelle perspective, celle de la productivité. La 11ème session de la Grande Commission mixte de coopération sénégalo-mauritanienne doit permettre de jeter les bases d’une coopération fructueuse entre les deux pays. C’est la déclaration donnée ce mardi 12 février, à Nouakchott, par le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye. La 10ème session de la grande commission mixte à Dakar avait eu lieu en 2010. C’est donc aujourd’hui l’occasion de dresser le bilan des actions réalisées depuis sa tenue, ce qui permettra d’analyser les failles et de rectifier le tir, enfin d’ouvrir la voie à une coopération qui portera du fruit et qui avantagera l’un et l’autre des partenaires. Ce sera surtout une coopération qui embrasse plusieurs domaines d’activités, comme l’a déclaré Mankeur Ndiaye. Ce dernier a présidé la rencontre en présence de son homologue mauritanien, Hamadi ould Hamadi.
Lors de cette rencontre, la décision du président Macky Sall a dû être rappelée. En effet, dès son accession au pouvoir, ce président sénégalais a insufflé une dynamique nouvelle à la politique étrangère du Sénégal. Il a accordé la priorité à des relations orientées surtout vers la concertation régulière et le dialogue permanent avec ses homologues des pays voisins.
Cette fois-ci, le Sénégal et la Mauritanie doivent porter une attention particulière sur les secteurs de la pêche, l’agriculture, l’élevage, le transport routier, l’énergie, la libre circulation des personnes et des biens et aux infrastructures. Par ailleurs, il s’avère nécessaire de conjuguer les efforts pour la finalisation des études et trouver les financements nécessaires à la réalisation du pont de Rosso (sur le fleuve Sénégal).
Ce dernier aura, en effet, un impact certain dans la promotion des échanges économiques et commerciaux entre le Sénégal et la Mauritanie, comme le mentionne le texte. Le développement économique et social devient une priorité à intégrer dans la coopération.