Le Qatar pour approvisionner le Maroc en gaz

Le Qatar pour approvisionner le Maroc en gaz

gnlDans le cadre de son Plan national de développement du Gaz naturel liquéfié (GNL), le Maroc multiplie les contacts avec les grands pays gaziers. Dans cette optique, le Royaume discute avec le Qatar pour son approvisionnement en gaz liquéfié.

En effet, le Conseil de gouvernement a approuvé cette semaine le projet de loi 46-16 portant approbation du mémorandum d’entente dans les secteurs du pétrole, du gaz, de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’utilisation de l’énergie, entre le ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement du Maroc et le ministère de l’énergie et de l’industrie du Qatar, signé le 5 avril 2016 à Doha.

Les deux parties ont convenu de développer la coopération bilatérale dans les secteurs du pétrole et d’examiner la possibilité d’approvisionner le marché marocain en gaz liquéfié.

Les négociations, qui ont conduit à la signature du mémorandum, entrent dans le cadre du Plan national de développement du GNL, qui prévoit de porter la part du gaz naturel liquéfié dans le mix énergétique de 10% à 30% à l’horizon 2025.

Toujours en quête du GNL, le Maroc a déjà signé avec la Russie un mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’énergie, notamment en matière de gaz naturel liquéfié. Aux côtés de ces deux grands pays gazier, les États-Unis figurent aussi parmi les futurs fournisseurs de GNL pour le Royaume.

Un méga contrat d’importation de GNL d’environ 7 milliards de M3 est en phase de réparation, selon le ministre marocain de l’énergie et des mines, Abdelkader Amara. Pour réceptionner ces quantités, le Maroc compte construire un terminal méthanier maritime à Jorf Lasfar.

Le Maroc est actuellement alimenté par le gaz algérien, en vertu d’un contrat de fourniture de gaz entre l’ONEE et Sonatrach ainsi que des prélèvements en gaz effectués sur le transit du gaz algérien par le GME (gazoduc Maghreb Europe). A travers sa nouvelle stratégie, le Maroc veut s’affranchir de sa dépendance envers le gaz algérien et aussi négocier sereinement ses contrats sur les marchés mondiaux.

Martin Levalois

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