Deux banques centrales souscrivent au capital du Fonds Africa50
La banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) viennent de rejoindre les actionnaires du Fonds Africa50.
Bank Al-Maghrib a souscrit pour 20 millions de dollars dans le cadre de la deuxième augmentation de capital de ce Fonds panafricain dédié aux infrastructures en Afrique. Alors que la BCEAO y a souscrit à hauteur de 5 millions de dollars.
«Les souscriptions de ces Banques centrales nous confortent dans notre stratégie de développement du fonds Africa50 et la réalisation de ses objectifs. C’est également un signal fort susceptible d’encourager d’autres banques centrales africaines à investir dans Africa50», a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD) et président du conseil d’administration du fonds Africa50, Akinwumi Adesina.
Selon des informations émanant du management du fonds, les discussions sont en cours avec la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) en prévision de son entrée dans le capital d’Africa50.
Outre les banques centrales, «de nouveaux actionnaires seront invités à souscrire à l’augmentation de capital pour une deuxième clôture financière prévue à la fin de 2016. Notre ambition est d’atteindre 1 milliard de dollars d’ici fin décembre», a indiqué pour sa part, le directeur général du fonds Africa50, Alain Ebobisse.
«Tout en renfonçant le capital d’Africa50 et en consolidant son équipe exécutive, nous planchons sur les premiers investissements que nous souhaitons démarrer dès la fin de cette année. Africa50 compte un pipeline de projets importants, notamment dans le secteur de l’énergie», a ajouté Alain Ebobisse.
Africa50 veut se concentrer sur des projets nationaux et régionaux à fort impact dans l’énergie, les transports, les TIC et l’eau.
Pour rappel, la deuxième Assemblée générale ordinaire (AGO) d’Africa50, qui s’est tenue hier à Casablanca, a consacré l’ouverture de l’augmentation de capital aux actionnaires potentiels.