L’adaptation de la région MENA aux changements climatiques thème d’un atelier à rabat
Les moyens de favoriser l’accès des pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) aux ressources financières du Fonds d’adaptation aux changements climatiques, sont au centre des débats d’un atelier régional qui se tient jusqu’au 8 septembre à Rabat, dans le cadre des préparatifs de la COP22 prévue en novembre prochain à Marrakech.
Selon le comité d’organisation, il s’agit de présenter et d’examiner les opportunités et modalités d’accès direct des pays de la région MENA aux ressources financières du Fonds d’adaptation aux changements climatiques.
Organisée par l’Agence pour le développement agricole en partenariat avec le Fonds d’adaptation aux changements climatiques sur la finance climat, cette rencontre vise à encourager cette région à mettre en œuvre des programmes et des projets concrets d’adaptation aux changements climatiques.
S’exprimant à cette occasion, Marcia Levaggi, directrice exécutive du Fonds, s’est félicitée des efforts consentis par le Royaume en matière d’adaptation aux changements climatiques et qui font de lui un exemple à suivre dans la région.
Pour sa part, le ministre marocain de l’Agriculture, Aziz Akhannouch a rappelé l’engagement fort du Royaume de manière volontariste à mettre en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation dans le cadre d’une approche intégrée, participative et responsable.
De nombreux pays de la région ont adhéré à l’accord international de lutte contre le changement climatique adopté à la COP 21 à Paris, mais peinent toujours à le mettre en œuvre, faute de financement, a relevé le ministre marocain.
En effet, les entités nationales de mise en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques au niveau des pays de la région MENA déplorent souvent l’insuffisance des ressources financières appropriées au regard de l’ampleur des chantiers à mener.
«Nous devrions établir des plans cohérents avec des projets précis et bancables pour lutter contre le changement climatique, afin de pouvoir profiter du financement climatique», a ajouté Akhannouch, soulignant également la nécessité d’un appui de la communauté internationale à travers des fonds climat, comme le Fonds d’adaptation et le Fonds vert pour le climat, avec une approche équitable entre les projets d’adaptation et d’atténuation.