COP22: Mohammed VI pour une solidarité intergénérationnelle face au réchauffement climatique
Le roi Mohammed VI du Maroc a présidé, mardi à Marrakech, l’ouverture du Sommet de la COP22 en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement participant à cette rencontre planétaire des Nations unies, pour décider des mesures pratiques à mettre en œuvre dans la lutte contre les changements climatiques.
« L’engagement fait de prendre à bras le corps la problématique des changements climatiques à travers l’application de l’Accord de Paris, traduit notre volonté commune de renforcer la solidarité intergénérationnelle », a souligné le souverain marocain, pour qui cet engagement représente « une nécessité morale et un devoir humain ».
Au nom du destin commun de l’humanité et de la responsabilité historique collective, le roi Mohammed VI a appelé « toutes les parties à œuvrer pour donner corps à notre attachement aux valeurs de justice et de solidarité ». Un attachement qui doit se concrétise à travers notamment la possibilité offerte aux pays du Sud, et plus particulièrement aux pays les moins avancés et aux États insulaires, de bénéficier d’un soutien financier et technique.
Les pays avancés s’étaient engagés dans l’Accord de Paris de mobiliser, à l’horizon 2020, quelque 100 milliards de dollars, au moins dédiés à lutter contre les changements climatiques.
De son côté, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a salué les efforts de toutes les parties qui privilégient un développement en lien avec la protection de l’environnement et du climat. Il a insisté sur « l’importance cruciale de la COP22, qui a pour mission de s’assurer que le monde est uni face aux défis du changement climatique ».
L’importance de la Conférence de Marrakech est illustrée par la forte représentation des chefs d’État et de gouvernement dont une quarantaine ont fait le déplacement dans la ville ocre marocaine.
Mardi et mercredi, les représentants des pays signataires de l’Accord de Paris de 2015, se relayeront à la tribune pour préciser les engagements des Etats en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’aide aux pays les plus impactés par le réchauffement climatique planétaire.