Une trentaine de promesses de fonds pour la relance de l’économie tunisienne
La conférence internationale sur l’investissement du programme de relance de l’économie tunisienne «Tunisia 2020», se poursuit ce mercredi ses travaux à Tunis, après la signature la veille, d’une trentaine de conventions et accords de dons et de prêts.
Parmi les signataires, on peut citer l’Union Européenne (un don de 200 millions d’euros), la Banque européenne d’investissement (BEI) (un prêt de 2,5 milliards d’euros+un prêt de 246 millions d’euros), la banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) (un prêt de 46,5 millions d’euros), la banque allemande KFW (des crédits d’un total de 105 millions d’euros), l’agence française de développement (un don de 5 millions d’euros).
A l’issue de la cérémonie de signature de ces accords, le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed a souligné l’importance de traduire tous ces investissements en projets au profit des régions marginalisées et des jeunes sans emploi.
A part les partenaires en développement, des pays amis de la Tunisie ont également fait des promesses pour soutenir son économie qui est depuis cinq ans en berne. C’est le cas du Qatar, qui a annoncé une enveloppe de 1,25 milliard de dollars. «Nous avons face à nous en Tunisie, un peuple qui a décidé de construire son pays en se basant sur la pluralité, la dignité et la liberté de l’être humain (…), loin de la tyrannie», a déclaré l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.
Un autre pays du Golfe, le Koweït a annoncé un prêt bonifié de 500 millions de dinars tunisien (1,00 USD = 2,31 DT) sur les cinq prochaines années. Le Canada apportera un soutien de 24 millions de dollars sur les 4 prochaines années.
La France va apporter une aide additionnelle de 250 millions d’euros par an et une conversion de dettes. De son côté, la Turquie a annoncé par le biais de son vice-premier ministre, Nurettin Canikli, un dépôt de 100 millions de dollars à la Banque centrale de Tunisie. D’autres pays comme l’Arabie Saoudite ont promis de débloquer des fonds sous forme de dons et de prêts au profit de la Tunisie.