L’Algérie adoptera bientôt un nouveau code des douanes
Le projet du nouveau code des douanes en Algérie, sera transmis pour examen, le 11 décembre prochain, à l’Assemblée populaire nationale, avant d’être soumis au vote des parlementaires lors d’une session plénière.
Lors d’une rencontre avec une vingtaine d’exportateurs, qui étaient réunis dans le cadre de la cellule d’écoute et de suivi des exportations mise en place par le ministère du Commerce, le directeur général des Douanes algériennes, Kadour Bentahar, a déclaré que «le nouveau code viendra lever les obstacles bloquant l’acte d’exportation». Il a annoncé comme nouvelle mesure un code sur les opérations d’exportation, qui passe de 8 à 10 chiffres, la vente en consignation et le drawback qui seront relancés dès janvier 2017.
Pour le ministre du commerce, Belaïb Bakhti, présent à cette rencontre, «l’objectif est de donner un élan aux exportations hors hydrocarbures». «Le patriotisme économique doit être la solution à la crise» que connait l’Algérie à la suite de la chute des cours de l’or noir, a-t-il déclaré.
«La tension est de plus en plus forte sur notre balance de paiement. Il faut rationaliser les importations et disposer d’outils pour cerner quel type d’action il faut engager», a-t-il indiqué, soulignant qu’il est impératif de «protéger la production nationale et de la valoriser de telle manière à ce qu’elle soit compétitive à l’international».
Le ministre préconise l’installation, en collaboration avec les douanes africaines, de plusieurs points de contact pour faciliter le transit des marchandises entre l’Algérie et le reste du continent. La mise en place d’une centrale d’achats dédiée aux pays africains est également recommandée, a-t-il ajouté.
La rencontre a permis aux exportateurs de faire part de leurs préoccupations quant à l’installation du guichet unique, la création d’une zone franche à Tamanrasset et la protection de la production nationale.