L’Algérie compte adopter une nouvelle stratégie industrielle basée sur les énergies renouvelables

Les participants au colloque international «Pari des pays développés sur les énergies renouvelables face à la fluctuation des prix du pétrole au marché mondial» qui a pris fin lundi à Mostaganem, en Algérie, ont appelé à réfléchir sur une nouvelle stratégie industrielle basée sur l’utilisation des énergies renouvelables.

Les intervenants ont insisté sur la nécessité de diversifier les sources de financement du développement en Algérie, pour se mettre à l’abri de tout risque en cas de chute des prix du pétrole et d’adopter une stratégie énergétique prenant en considération les énergies renouvelables comme complément aux énergies fossiles.

«L’activation du programme national des énergies renouvelables (2015-2030) pour réaliser un surplus en énergie et contribuer au développement de l’industrie et à la croissance économique et la réduction du recours à la fiscalité pétrolière dans l’équilibre financier de l’Etat», est l’une des recommandations de ce colloque.

Les autres recommandations mettent l’accent sur l’investissement dans la ressource humaine et la formation pour accompagner et élaborer la stratégie énergétique.

Lors du colloque de Mostaganem, le débats se sont articulés sur les axes liés au secteur du pétrole dans la stratégie de développement des pays en voie de développement, sur les retombées de la chute des prix du pétrole sur le développement et la place des énergies renouvelables dans la politique énergétique en Algérie.

Le cadre juridique et institutionnel des énergies renouvelables en Algérie, les énergies renouvelables dans la politique énergétique en Algérie, le développement durable et le nouvel management cognitif et la bonne gouvernance comme outils de rationalisation du financement du développement, ont été également débattus par les participants.

Les intervenants se sont par ailleurs penchés sur l’analyse de la relation entre la consommation de l’énergie renouvelable et la croissance économique en Algérie, l’effet des fluctuations des prix du pétrole sur les indices de l’économie algérienne, ainsi que l’investissement étranger direct pour activer les exportations non-pétrolières en Algérie et des fonds souverains des pays pétroliers devant la baisse des prix du pétrole.