La Banque Mondiale qualifie d’approche gagnante le Plan Maroc Vert

La stratégie du Maroc pour faire face au changement climatique, a été l’objet d’une analyse de la part de la Banque Mondiale, dont la conclusion est contenue dans un rapport.

Le Maroc a lancé son “Plan vert” pour affronter la menace du changement climatique. Le Plan Maroc Vert (PMV) est «une approche triplement gagnante, puisqu’elle vise à la fois à s’adapter au changement climatique, à atténuer ses effets et à créer de nouveaux débouchés», indique le rapport de la Banque mondiale sur le changement climatique au Maroc.

Intitulé «Les 5 axes d’action du Maroc contre le changement climatique», le rapport s’est appesanti sur les 5 piliers de la lutte contre le changement climatique dans le Royaume.

A l’horizon 2030, le pays, qui a supprimé toutes les subventions des énergies fossiles pour induire une utilisation plus efficiente de l’énergie, devrait couvrir 52% de ses besoins en électricité grâce à des sources d’énergie renouvelable, prédit la Banque mondiale.

«Le Plan Maroc vert entend protéger l’environnement mais aussi les moyens de subsistance de tous les Marocains», poursuit l’institution, soulignant que le Maroc considère que ses ressources naturelles océaniques sont aussi importantes que ses ressources naturelles terrestres, la pêche constituant 56% des exportations.

A travers le Plan Maroc vert, le royaume s’emploie à préserver ses aquifères souterrains, cette source naturelle d’eau douce qui se reconstitue pour autant qu’elle reste propre et intacte.

Pour la Banque Mondiale, la préservation de l’eau accumulée naturellement dans les aquifères souterrains constitue un cas d’espèce. «De nouvelles politiques protègent cette précieuse ressource tout en s’assurant que les volumes d’eau disponibles suffisent à satisfaire les besoins de l’agriculture, un secteur clé pour l’emploi», selon Andrea Liverani, chef de programme à la BM.

Pour Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations du Groupe de la BM, le PMV permet entre autres aux agriculteurs d’adopter des pratiques climatiques intelligentes et d’accroître leur productivité tout en veillant à améliorer les circuits de distribution de leurs produits.

«C’est un pari gagnant pour l’environnement comme pour les générations actuelles et à venir», conclut l’institution bancaire.