Création du Fonds marocain de capital amorçage Outlierz destiné aux start-up africaines

Création du Fonds marocain de capital amorçage Outlierz destiné aux start-up africaines

Un Fonds marocain de capital amorçage  Outlierz», vient de voir le jour après trois années de travail sur le terrain auprès des entrepreneurs innovants, couplé à une démarche active de construction de l’écosystème marocain.

Lancé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs, Outlierz est destiné aux startups du continent africain, et est soutenu par les plus grands business angels et investisseurs américains, marocains et africains.

L’objectif de ce nouveau Fonds est de générer des startups à fort potentiel de croissance, faciliter leur collaboration avec les grands groupes et les accompagner jusqu’à leur prochaine levée de fonds auprès d’investisseurs en capital-risque (VCs) locaux et internationaux. Cette initiative vise également à faire émerger des «success stories» marocaines et africaines qui vont redéfinir les modèles économiques et sociaux, et libérer le potentiel de l’Afrique à travers la technologie et l’innovation.

«Beaucoup d’entrepreneurs démarrent leur projet mais encore trop peu dépassent la phase cruciale de la vallée de la mort pour devenir des startups à fort potentiel qui attirent les investisseurs locaux et internationaux à cause d’un manque d’accès aux ressources» financières, a indiqué Kenza Lahlou, fondatrice et directrice de Outlierz.

Lahlou qui est également à l’initiative de StartupYourLife, acteur clé de l’écosystème marocain, a assuré la volonté du Fonds Outlierz de vouloir changer la donne au Maroc et en Afrique et de «créer un deal flow de qualité en apportant du smart capital».

Outlierz, a-t-elle précisé, compte investir des tickets de 500.000 DH à 2.000.000 DH dans des startups au stade «preseed», c’est-à-dire avec un prototype et des premiers clients, ainsi que dans des startups au stade «seed», qui ont un produit sur le marché et du chiffre d’affaires.

La structure entend réellement apporter aux entrepreneurs du «smart capital» en leur donnant accès à des ressources immatérielles uniques pour développer des projets à fort potentiel à l’échelle régionale, Africaine et/ou mondiale.

Aliste Flandrain

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