La côte d’Ivoire intéresse les investisseurs Sud-africains
La Maison de l’Entreprise d’Abidjan, a servi de cadre pour une rencontre d’affaires entre chefs d’entreprises Ivoiriens et Sud-Africains. Organisée par le cabinet Deloitte Afrique francophone en collaboration avec le Patronat Ivoirien, les échanges ont permis de raffermir les relations économiques entre les deux états.
A l’occasion, Aude Kanga, responsable des adhérents à la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a fait une présentation des opportunités d’affaires par secteurs d’activités avec une prospection dénommée « Côte d’Ivoire 2040 ». Ainsi dans le domaine Agricole, la noix de Cajou et la Cola présentent un fort taux de croissance. Le palmier, le cacao et le coton restent stables. Par ailleurs, elle a déploré que le secteur de la santé ne soit pas encore bien exploité. « Une aubaine pour les investisseurs étrangers qui veulent s’y intéresser », a-t-elle relevé. Elle a invité les chefs d’entreprises Sud-Africaines à s’intéresser au secteur afin d’y apporter leur expertise en vue de l’amélioration des performances de la Côte d’Ivoire en la matière et rendre ce secteur plus compétitif.
Dans le secteur des hydrocarbures, a indiqué Aude Kanga, l’objectif de la Côte d’Ivoire est l’autosuffisance en ressources gazières en atteignant 150.000 barils par jour et capturer le marché de stockage et de transmission de gaz de la sous-région. Il s’agit également de positionner la ville de San-Pedro en termes de perspectives comme le pôle minéral régional, a-t-elle ajouté. Elle a également présenté les facilitations faites par l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa stratégie pour l’amélioration de l’environnement des affaires.
Les investisseurs Sud-africains séduits par ces différentes opportunités, se sont dit favorables à nouer un partenariat avec les entreprises Ivoiriennes. Se voulant rassurant, Dr Martyn Davies, directeur général des Marchés émergents et Afrique, a indiqué que quelles que soient les crises que l’Afrique du Sud traverse, elle a toujours la caractéristique d’un marché ouvert. « Ses entreprises ont encore la possibilité de se vendre à l’international », a-t-il déclaré.