Congo : Création d’un fonds bleu pour la gestion des ressources en eau
Neuf pays membres du bassin du Congo ont signé le 9 mars à Oyo, à environ 400 Km au nord de Brazzaville, un mémorandum d’entente pour créer un fonds bleu pour la gestion des ressources en eau de cette région.
Le Maroc qui vient de réintégrer l’Union africaine, est parmi les signataires de l’accord d’Oyo aux côtés de l’Angola, Congo Brazzaville, RDC, Gabon, Centrafrique, Burundi, Rwanda et le Tchad. La Guinée équatoriale, la Tanzanie et la Zambie, engagées dans ce projet, signeront prochainement, selon les conclusions de la rencontre.
L’idée consiste à mobiliser des financements pour éradiquer les mauvaises pratiques dans le bassin tout en favorisant des activités alternatives au bénéfice des populations locales. Il s’agit de financer des projets visant à préserver les ressources hydriques du bassin du Congo. L’initiative avait été présentée et adoptée en novembre 2016, à l’occasion de la conférence sur le climat, la COP22, tenue au Maroc.
La secrétaire générale de la Conférence internationale des pays du bassin du fleuve Congo et du lac Tchad (CICOS) Judith Enaw, a indiqué qu’il était temps de mettre en œuvre ce fonds. «Les populations dans tous les villages du bassin du Congo subissent les effets du changement climatique et n’attendent que ces financements pour exercer d’autres activités », a-t-elle dit avec satisfaction.
Outil dédié au développement et à la promotion de l’économie bleue, le Fonds bleu a été annoncé par le Président congolais Denis Sassou Nguesso lors de la COP22 à Marrakech, au nombre des actions initiées par les Etats africains pour garantir des solutions sur le plan économique et environnemental.
Ce Fonds bleu sera basé à Brazzaville et logé dans le compte de la Banque africaine de développement (BAD).