L’UE débloque 40 millions d’euros pour des projets en Algérie
La dixième session du Conseil d’association UE-Algérie qui s’est tenue ce lundi 13 mars à Bruxelles, a permis, après un an d’évaluation, de «dégager une culture et une lecture commune» sur le fait que l’accord d’association doit profiter «davantage» au développement de l’Algérie.
Lors de cette session, une série d’accords de projets a été signée pour un montant global de 40 millions euros. Une enveloppe de 10 millions d’euros est affectée à un programme d’aide au développement des énergies renouvelables et de soutien à la promotion de l’efficacité énergétique en Algérie.
Dix autres millions d’euros vont appuyer le «programme de réforme des finances publiques» qui, indique un communiqué de l’UE, est «au cœur du nouveau modèle de croissance prôné par l’Algérie».
Les vingt millions d’euros restant, seront affectés au «programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association». Ce programme «poursuivra la consolidation du cadre juridique et réglementaire de l’Algérie» et le «renforcement de ses capacités institutionnelles dans les principales politiques publiques pour que le pays puisse saisir les opportunités offertes par l’accord d’association», relève le communiqué.
Les priorités de la politique de voisinage de l’UE devraient déboucher au plan financier, sur des dotations de programmes que l’Algérie développera souverainement dans le cadre de ses réformes, a précisé le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’un point de presse tenu conjointement avec Federica Mogherini, haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement.
Ces dotations doivent être «substantielles» ou du moins «à hauteur de celles qui sont consenties à des partenaires de taille comparable à notre pays», a suggéré Lamamra.
Les deux parties ont pris des « décisions importantes » et ont adopté les priorités du partenariat dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV), a laissé entendre Federica Mogherini. Il s’agit, a-t-elle dit, d’un «saut qualitatif» et c’est le second document cadre depuis l’accord d’association entre l’Algérie et l’Europe.
Pour rappel l’accord d’association Algérie-UE qui doit déboucher sur la mise en place d’une zone de libre-échange est entré en vigueur en 2005.