Uri Dadush de la BM prédit un impact positif de l’économie mondiale sur le Maroc en 2017

Uri Dadush de la BM prédit un impact positif de l’économie mondiale sur le Maroc en 2017

L’économie marocaine devrait bénéficier en cette année 2017, «de l’impact positif de l’économie mondiale», selon les prédictions l’expert du commerce international à la Banque mondiale (BM) et Senior fellow à l’Office chérifien des phosphates (OCP) Policy Center, Uri Dadush.

Une conférence-débat sur «l’économie mondiale, quelles perspectives en 2017 et 2018 et quel impact sur le Maroc ?», organisée par le centre Links de recherches juridiques, économiques et sociales en partenariat avec OCP Policy Center, a permis de revenir sur la compétitivité du Maroc.

«Le Royaume est compétitif côté coûts, mais il l’est moins dans la qualification des ressources humaines», a relevé Dadush, proposant comme solution pour surmonter ce handicap, un système d’éducation plus performant et un marché de travail favorisant les jeunes.

Ainsi, serait libéré, le potentiel des jeunes, notamment les femmes représentant la grande partie de la communauté universitaire, ajoute l’expert de la BM, assurant que c’est sur le secteur automobile et les énergies renouvelables qu’il faut miser.

Pour Dadush «ces secteurs, les plus promoteurs pour le pays, permettront au Royaume de mieux se positionner dans l’économie mondiale dans le futur».

L’expert estime que la continuité des investissements directs étrangers permet également à l’économie marocaine d’avoir une très bonne conjoncture en 2017. «L’accélération du commerce mondial, l’amélioration de la situation économique en Europe et la stabilité des performances des secteurs de l’agriculture et du tourisme» sont déterminantes pour une bonne performance de l’économie marocaine, précise dans son analyse, Uri Dadush.

Mohamed Berrada, président du centre Links, ne partage pas totalement les conclusions d’Uri Dadush, estimant que «si l’économie mondiale poursuit sa reprise, le rôle du commerce mondial dans la dynamisation de l’activité économique (au Maroc) demeure entouré d’incertitudes».

Aliste Flandrain

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