La terre menacée par le réchauffement climatique
Si rien n’est fait, le réchauffement climatique atteindra 4°C d’ici à 2100, prévient l’Assemblée générale des Nations unies dans une analyse sur la situation climatique mondiale.
«La survie de l’humanité est menacée si nous n’arrivons pas à influer sur la tendance actuelle qui nous amène vers une augmentation des températures de 4°C d’ici à 2100», a mis en garde le président de l’AG, Peter Thomson.
L’Assemblée générale des Nations unies qui vient d’organiser une rencontre atour des changements climatiques et le programme de développement durable, relève l’urgence des actions ciblées et efficaces.
A la même échéance, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prédit, quant à lui, un réchauffement de 3°C, considéré toujours comme «un scénario catastrophe».
Devant la gravité de la situation, l’ONU se dit optimiste. Il y a toutefois quelques motifs pour espérer pouvoir endiguer cette tendance, a rappelé le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
La production d’énergie solaire a augmenté de 50% en 2016 grâce à 300 milliards de dollars d’investissement à l’échelle de la planète, s’est félicité Guterres, assurant que «le monde avance vers une économie verte».
Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a fait remarquer que la lutte contre les changements climatiques pourrait se traduire par 12.000 milliards de dollars d’opportunités économiques.
Sur les opportunités économiques, l’ONG Greenpeace a publié un rapport en 2015 où il est mentionné que d’ici à 2030, le secteur de l’énergie solaire, par exemple, «pourrait employer autant de personnes que l’industrie du charbon c’est-à-dire, plus de 9,5 millions». Le même document indique que, le nombre d’emplois dans le secteur éolien sera multiplié par dix, passant de 700.000 à plus de 7,8 millions en 2030.
Rappelons que l’accord de Paris, adopté en décembre 2015 et ratifié par la majorité des 196 pays signataires, a pour objectif de limiter le réchauffement entre 1,5 et 2°C.
