La Russie et l’Algérie relancent leur partenariat
Le potentiel de partenariat entre la Russie et l’Algérie est prometteur pour la création de projets mixtes dans les secteurs de l’industrie mécanique et des énergies renouvelables, a déclaré le vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Alexandre Morozov.
«Actuellement, on doit penser à des projets industriels concrets et de haute technologie allant dans le sens de la promotion du partenariat bilatéral dans le domaine de l’investissement», a fait savoir l’officiel russe, soulignant que les deux Etats jugent nécessaire de commencer à diversifier davantage leurs relations économiques et commerciales.
Donnant l’exemple de la branche de l’industrie ferroviaire, Morozov a fait savoir que trois (3) sociétés russes sont prêtes à investir en Algérie à travers un partenariat à long terme. «Ces entreprises sont intéressées à réaliser des projets avec des partenaires algériens à travers des usines mixtes d’assemblage de matériel roulant et la création de centres de services dans le secteur ferroviaire », a-t-il indiqué.
En outre, la société russe PAO KAMAZ, qu’il présente comme le plus grand producteur de véhicules poids lourds en Russie, « est prête à faire des propositions en matière de partenariat dans le domaine de l’industrie des véhicules ».
Par ailleurs, M. Morozov évoque aussi un projet de partenariat avec la société russe Rostselmach pour la production de moissonneuses-batteuses en Algérie. « Ce projet est actuellement en phase d’examen », a-t-il relevé.
Le vice-ministre russe a souligné que les conditions préalables pour renforcer la coopération bilatérale et la cadence des investissements communs entre l’Algérie et la Russie, sont réunies.
Selon lui, des entreprises russes sont également intéressées par la coopération avec l’Algérie dans des domaines tels que l’énergie verte, le traitement des déchets industriels et ménagers et la gestion des ressources en eau.
Concernant la coopération dans les énergies renouvelables, Alexandre Morozov met en exergue l’intérêt que porte son pays au vaste programme d’énergies renouvelables lancé par l’Algérie pour arriver à une capacité de 4.500 mégawatts à l’horizon 2030.