Le Maroc veut évaluer son empreinte écologique
Le secrétariat d’État chargé du Développement durable s’apprête à commanditer le 3 octobre prochain, une étude pour évaluer l’empreinte écologique, la bio-capacité et l’empreinte carbone au Maroc.
Quatre régions seront essentiellement concernées par cette étude d’évaluation de l’empreinte écologique. Il s’agit de Marrakech-Safi, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Fès-Meknès et Souss-Massa.
Ce travail nécessitera une enveloppe financière de 2,8 millions de dirhams, a fait savoir le département en charge du développement durable, précisant que le processus devra conduire à l’introduction d’un nouvel outil pour l’évaluation des politiques économiques dans le Royaume.
Ce nouvel outil d’évaluation doit être en relation avec l’utilisation des ressources naturelles et l’adoption de l’empreinte écologique et l’empreinte carbone dans les politiques publiques nationales et régionales, précise le secrétariat d’Etat.
L’autre objectif est de renforcer les capacités des parties prenantes en matière d’évaluation de l’empreinte écologique au niveau national et au niveau des 4 régions concernées. Le tout assorti de la mise à la disposition des décideurs d’un outil performant pour évaluer les impacts des différentes politiques sectorielles sur les ressources naturelles, souligne le département.
«L’empreinte écologique est un indicateur environnemental qui traduit la dépendance d’une population à un espace vital ramenée à son mode de vie, c’est-à-dire la quantité des ressources naturelles qu’elle doit utiliser pour le maintenir», explique le ministère, relevant que cet indicateur «calcule la surface nécessaire pour produire les ressources consommées et pour neutraliser les déchets produits».
A en croire les explications du ministère, l’outil en projet devra se prêter à une utilisation facile et permettre le recoupement avec les impacts économiques et sociaux des différentes politiques sectorielles.