L’Algérie relance la pêche au corail
L’Algérie s’apprête à relancer la pêche au corail au large de son littoral, à travers la promulgation prochainement de trois arrêtés interministériels, destinés à fixer toutes les procédures juridiques et les conditions d’exploitation de cette ressource maritime.
Ces textes portent sur les modalités de déclarations sommaires de la pêche au corail, la création d’une commission locale d’identification du corail, chargée de la gestion et de l’organisation de cette ressource, et les modalités d’achat et de vente du corail brut. Ils statuent également sur le traitement et la traçabilité des quantités pêchées jusqu’à leur commercialisation.
Ces arrêtés, en cours de promulgation, viennent renforcer une batterie de mesures organisationnelles et de textes juridiques définissant les conditions de l’activité de la pêche au corail et les modalités de sa commercialisation et de sa transformation.
Afin de renforcer le dispositif de contrôle et de traçabilité du corail pêché, une déclaration sommaire contenant un numéro d’ordre et frappée du sceau de l’Agence nationale de développement durable de la pêche et de l’aquaculture (ANDPA) a été mise en place, précise-t-on à Alger.
Les textes prévoient la création d’une commission locale d’identification du corail, au niveau des ports concernés par la pêche de cette ressource. Elle exercera ses missions durant la période définie par la réglementation en cours relative à l’exploitation des surfaces, objet de concession.
Les parties concernées ont chargé l’Agence nationale pour la transformation et la distribution de l’or et des autres métaux précieux (AGENOR), d’organiser et de gérer cette opération de transformation et de commercialisation du corail, dont les artisans et transformateurs devraient justifier d’une carte professionnelle et d’un registre de commerce pour pouvoir exercer cette activité.