Le Maroc présent au 9ème Congrès mondial de l’éducation à l’environnement
Le Maroc prend part au neuvième Congrès mondial de l’éducation à l’environnement (WEEC 2017), qui se tient jusqu’au 15 septembre à Vancouver, au Canada, sous le thème : «Culture et environnement : tisser de nouveaux liens».
Lors de la séance inaugurale le samedi 09 septembre, la présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, la Princesse Lalla Hasnaa a prononcé un discours dans lequel elle a rappelé qu’une croissance économique soutenue et un développement social équilibré sont indissociables d’une politique volontariste de préservation de l’environnement. Une conviction qu’épouse le Royaume du Maroc, a dit Lalla Hasnaa, rappelant les différents engagements politiques et les actions que mène le Maroc pour une transition vers une économie verte, solidaire et inclusive.
« L’éducation est un instrument fondamental pour limiter les risques, réduire les menaces et tirer parti des occasions favorables qui se présentent. Il faut apprendre ou réapprendre les gestes essentiels pour économiser les ressources, préserver la nature, protéger la biodiversité, ou encore développer la solidarité », a souligné la présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
« Si la terre alimente le corps, l’éducation ne nourrit-elle pas l’esprit ?», s’est-elle interrogée assurant que «l’état de santé de notre planète ne peut être dissocié de l’éducation qui doit assurément constituer un volet majeur de toute stratégie de développement durable».
«Mon défi dans le futur est que la Fondation, dans un processus permanent d’apprentissage, renouvelle et adapte ses modes d’intervention en cohérence avec l’évolution des enjeux et des défis. Ce faisant, elle contribuera au développement durable du Royaume voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI», a-t-elle ajouté.
Pour conclure la princesse Lalla Hasnaa a indiqué que «si la thématique de cette rencontre porte spécifiquement sur la culture et l’environnement, c’est précisément parce que la culture est, en tant que dépositaire des valeurs et du savoir, un vecteur essentiel du développement. En ce sens, la culture de l’environnement prolonge et complète l’éducation à l’environnement».