Les difficultés des femmes africaines dans l’agriculture passées au crible à Marrakech

Les difficultés des femmes africaines dans l’agriculture passées au crible à Marrakech

L’Association américaine «Believe in Africa» (Croire en l’Afrique), a organisé à Marrakech du 11 au 13 septembre, un congrès international sur le thème «Femmes et agriculture en Afrique».

Cette rencontre, qui a pris fin ce mercredi, a réuni quelque 300 congressistes, dont des décideurs politiques, d’anciens chefs d’État, des représentants du monde de la finance et des affaires, des experts internationaux et des représentants de la société civile.

S’exprimant à l’ouverture de ce congrès, la secrétaire d’État marocain auprès du ministre de l’Agriculture chargée de la Pêche maritime, M’Barka Bouaïda, a exprimé avec fierté les réalisations considérables de la femme africaine dans le secteur de l’agriculture à travers son leadership et son management dans le cadre d’associations, de coopératives ou en tant qu’agricultrices.

Mme Bouaïda a toutefois relevé que des défis majeurs persistent encore, notamment en ce qui concerne l’accès de la femme africaine à la terre, aux financements, aux nouvelles technologies et surtout à une autonomie d’action plus large.

La secrétaire d’État a, par ailleurs, rappelé que près de 11% des coopératives agricoles au Maroc étaient totalement féminines en 2015.

La présidente de l’Association «Believe in Africa», Angelle B. Kwemo, a mis en relief le rôle pionnier que joue le Maroc dans la coopération entre les pays africains et leur intégration économique, soulignant la pertinence et l’importance du Plan Maroc vert.

Très peu de terres agricoles sont proprement utilisées en Afrique, ce qui impacte grandement l’efficacité productive de l’agriculture, a relevé, pour sa part, l’ancien ambassadeur du Maroc à Washington, Aziz Mekouar.

Les difficultés auxquelles les femmes font face dans le secteur agricole sur le continent relevées, le congrès s’est prononcé en faveur d’une mobilisation active et permanente de l’ensemble des acteurs, dont les gouvernements, les instances élues, le secteur privé et la société civile, à travers des actions concrètes, réalisables et mesurables.

Aliste Flandrain

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