Les Ivoiriens ont encore un mois pour faire la déclaration foncière
Les ivoiriens ont encore un mois pour déclarer les immeubles ou parcelles nouvellement acquis.
Cette déclaration foncière, ouverte depuis le 1er octobre au titre de l’année 2018, prend fin le 15 novembre prochain, indique une note de la direction générale des impôts (DGI).
« La période légale pour le dépôt de la déclaration foncière au titre de l’année 2018 est fixée du 1er octobre au 15 novembre 2017, en ce qui concerne les immeubles ou parcelles nouvellement acquis », lit-on dans le document.
La note de la DGI est rédigée à l’adresse des personnes physiques, des propriétaires d’immeubles bâtis ou de terrains nus ainsi qu’aux gérants d’immeubles. Le document précise qu’une déclaration foncière complémentaire doit également être souscrite à la même période, en cas de modifications intervenues au cours de l’année.
La direction générale des impôts indique que pour s’acquitter des taxes relatives aux immeubles ou parcelles nouvellement acquis, les propriétaires ou gérants sont invités à se rendre dans les centres des impôts du lieu de situation de leurs biens immeubles. Dans ces centres, ils pourront souscrire leurs déclarations foncières annuelles, ajoute la note.
Depuis quelques années déjà, la Côte d’ivoire s’est inscrite dans la dynamique de l’éducation fiscale. Une initiative qui commence par donner des fruits, fait noter la DGI. Les services du fisc ivoirien ont mobilisé 1 579,3 milliards FCFA, soit 2,4 milliards d’euros, entre janvier et septembre, s’est félicité en fin de semaine dernière, Abou Sié Ouattara, le directeur général des Impôts.
Ces ressources en hausse de 35,1 milliards FCFA par rapport aux objectifs projetés sur la période sont de bonnes augures pour les finances publiques ivoiriennes soumises à des restrictions depuis la baisse du budget national de près de 9% en mai dernier à 6 447,6 milliards FCFA (9,8 milliards d’euros).
Sur les trois derniers mois de l’année, ce sont 450,1 milliards FCFA que l’Etat ivoirien attend du fisc. Un objectif largement réalisable, à en croire M. Ouattara.