Investir dans l’agriculture pour freiner les migrations négatives
Ce 16 octobre, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) 2017.
En préludé à cette 37ème JMA, une table ronde a été organisée sous le thème : «Changeons l’avenir des migrations : investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural» le samedi 14 octobre à Jacqueville, (Sud, région des Grands ponts), en côte d’Ivoire.
Les échanges, ont porté sur la relation qui peut exister entre l’investissement dans l’agriculture et les migrations négatives. Les participants ont estimé qu’un bon et durable investissement dans le secteur agricole en Afrique peut freiner considérablement les migrations vers le nord.
Le représentant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) en Côte d’Ivoire, Abdoul Wahab Barry, a tenu à expliquer qu’il existe deux formes de migration, l’une positive et l’autre négative. Il a souligné que la création des conditions, des opportunités et des infrastructures économiques et l’investissement dans le milieu rural pourrait maintenir les populations dans cette zone.
Pour Alimata Bakayoko, présidente de la coopérative Worodougoukaha de Séguéla, investir dans la sécurité et la souveraineté alimentaire permet donc de stopper la migration.
Une affirmation qu’épouse la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) en Côte d’Ivoire, Adeyinka Badejo-Sanogo, qui a indiqué que le PAM continuera de travailler afin d’améliorer la qualité de vie des populations rurales et les encourager à rester chez elles.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), prévient que si rien n’est fait pour stopper l’émigration interne et international, d’ici 2025, il n’y aura pas assez de main-d’œuvre pour nourrir les populations.
Il est à noter que l’on dénombre un milliard de migrants à travers le monde. Parmi eux, 240 millions changent de pays (migration internationale) et quelque 800 millions quittent le village pour la ville (migration interne).