L’Agence de coopération et de développement turque débarque au Maroc
L’Agence de coopération et de développement turque (TIKA), ouvrira bientôt un bureau au Maroc, après avoir ouvert des antennes en Tunisie et en Algérie, a annoncé jeudi à Ankara, son vice-président, Ali Maskan.
Les négociations avec les autorités marocaines pour l’ouverture prochaine du bureau de l’agence turque au Maroc sont sur la bonne voie, a indiqué Maskan, assurant que les «négociations sont dans un stade très avancé».
La TIKA met en œuvre des projets dans un cadre d’amélioration de la coopération, d’aide au développement et d’aide humanitaire à travers la mise en place de structures corporatives dans tous les secteurs.
Elle contribue en effet à l’amélioration de l’agriculture et de l’élevage, des infrastructures, du développement social et des standards de vie. Elle opère également dans la formation professionnelle et l’emploi, la protection des monuments culturels et du patrimoine, les relations culturelles, ainsi que les activités de publication et le soutien à l’enseignement de la langue turque comme élément de développement des capacités, a fait savoir son vice-président.
La TIKA est une agence gouvernementale turque directement rattachée au cabinet du Premier ministre. Elle a été établie en tant qu’agence affiliée au ministère des Affaires étrangères en 1992 avant son transfert en 1999, au ministère d’État en charge des Républiques turques d’Asie centrale et du Caucase et des communautés turques et apparentées.
La TIKA coordonne l’ensemble des activités d’assistance technique menées par les agences et institutions publiques dans leur domaine d’expertise respectif, afin de développer une compréhension commune.
Aujourd’hui, elle est active dans plus de 100 pays, et possède 23 bureaux dans 20 pays. L’aide fournie par la Turquie atteint 780 millions de dollars en 2008. Pour Ali Maskan, ces aides au développement ont fait passer la Turquie d’un pays récipiendaire à un pays donateur d’aide internationale.
La TIKA continuera à développer des politiques et des projets pour établir des stratégies de développement en suivant les progrès internationaux en matière de développement, avec comme objectif de devenir un pays donateur net, a conclu Maskan.