Pétrole: L’accord portant sur la réduction de la production court jusqu’à fin 2018

Pétrole: L’accord portant sur la réduction de la production court jusqu’à fin 2018

 

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires menés par la Russie, ont décidé jeudi à Vienne, de renouveler leur accord de réduction de la production pétrolière jusqu’à fin 2018.

Une décision prévisible. Bien avant cette rencontre, les signataires de l’accord pétrolier, dont principalement l’Arabie saoudite, avaient laissé entendre qu’il n’y avait pas d’autre choix que de reconduire ledit accord. Ryad avait brandi des résultats encourageants constatés dernièrement, avec une remontée des prix, grâce à une meilleure discipline dans les rangs des pays signataires.

L’OPEP avait, d’ailleurs, prédit un rééquilibrage du marché au cours de l’année 2018, estimant qu’il s’agissait d’une opportunité pour maintenir la pression afin de faire monter encore plus le prix du baril.

Le ministre algérien de l’énergie, Mustapha Guitouni a réitéré à Vienne l’engagement de l’Algérie à soutenir l’accord de l’OPEP, en faveur d’une stabilisation durable des marchés pétroliers.

L’Algérie tiendra à cet accord et est, à ce titre, engagée à respecter ses engagements, a déclaré M. Guitouni.

Il a rappelé le rôle prépondérant qu’a joué l’Algérie, lors de la réunion de l’OPEP en septembre 2016 à Alger, et ce, dans le rapprochement des points de vue entre les pays de l’OPEP mais aussi les producteurs non-OPEP.

Il y a lieu de signaler que l’accord pétrolier, qui prévoit une réduction de la production de 1,8 millions de barils par jour, est en vigueur depuis janvier dernier. Initialement prévu pour une durée de six mois. Il a été reconduit en mai dernier jusqu’au mois de mars 2018, et maintenant jusqu’en fin de l’année prochaine.

Pour rappel, lors de la tenue à Alger de la 170ème réunion extraordinaire de la Conférence ministérielle de l’OPEP en septembre 2016, les pays membres du cartel avaient décidé d’ajuster leur production dans un intervalle de 32,5 à 33 mbj et de créer un Comité de haut niveau présidé par l’Algérie en vue d’élaborer les détails de l’accord.

Agnès Molitor

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