L’intégration africaine au centre des préoccupation la Chambre basse du parlement marocain
La Chambre des représentants, chambre basse du parlement marocain, a organisé ce mercredi à Rabat, un colloque placé sous le thème : «L’intégration africaine : le grand défi».
Il s’est agit pour les organisateurs de cette rencontre, d’identifier les défis à relever pour atteindre l’intégration africaine et d’évaluer les acquis enregistrés au niveau de la consolidation des relations entre les pays du continent.
Le Maroc, qui fait de la consolidation des relations d’amitié avec les pays africains, mais aussi de coopération économique sociale et culturelle, l’une de ses priorités, dit être convaincu de l’importance d’atteindre une intégration africaine.
La réalisation de cet objectif reste toutefois tributaire de plusieurs impératifs, a fait noter le président de la Chambre des représentants Habib El Malki, soulignant la nécessité de renforcer les infrastructures dans le continent, pour pouvoir gagner le défi du développement.
Pour sa part, la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta a affirmé que la réalisation de l’intégration africaine passe par l’unification des visions et des objectifs de tous les pays membres de ce continent et la coopération pour la résolution des problématiques à caractère continental telles que la migration et les changements climatiques.
De son côté, l’ambassadeur de la République centrafricaine et doyen du corps diplomatique accrédité à Rabat, Nimaga Ismaïla s’est félicité de la tenue de cette rencontre qui illustre le ferme engagement du Maroc en faveur d’une intégration régionale cohérente.
L’intégrité africaine, a-t-il dit, reste liée à la capacité des gouvernements à adopter collectivement une politique commune reposant sur le maintien de la paix et la construction d’une démocratie réelle.
En effet, l’Afrique qui a souffert depuis plusieurs décennies de nombreuses péripéties dues notamment au manque de stabilité dans certaines régions et des crises économiques et politiques sur le continent, semble connaître au cours des dernières années une renaissance qui attire désormais un bon nombre d’investisseurs étrangers, de groupes économiques et le secteur privé.
Donc les pays africains sont appelés à réfléchir à de nouveaux modèles économiques basés sur l’investissement pour pouvoir drainer des capitaux étrangers, suggèrent les parlementaires.
Les intervenants précisent en outre, que l’intégration africaine passe aussi par l’accélération de la construction de l’État de droit afin de consolider la stabilité dans la région.