Le Maroc aura bientôt son écosystème de transport électrique et de mobilité verte
Le Maroc va bientôt produire des véhicules électriques, un gigantesque projet prévu par un protocole d’accord signé ce samedi à Casablanca, entre le Royaume et le groupe chinois « BYD Auto Industry », en présence du roi Mohammed VI et du PDG de BYD, Wang Chuanfu.
Le projet d’implantation de plusieurs usines de production de véhicules (voitures et bus) électriques près de la ville de Tanger, consiste en la réalisation au Maroc par le groupe « BYD Auto Industry » d’un écosystème de transport électrique. Le Royaume s’était déjà préparé pour intégrer la filière du transport électrique, après s’être dotée d’une plateforme de production et d’exportation reconnue notamment de voitures.
Ce projet d’envergure prévoit à terme l’installation d’une usine de batteries, d’une usine de véhicules de tourisme électriques, d’une usine d’autobus et de camions électriques et d’une usine de wagons de trains monorail électrique.
Ce protocole d’accord confirme l’orientation industrielle du Maroc, la réussite de la stratégie sectorielle d’accélération industrielle, la compétitivité du Royaume et son attractivité pour les gros investisseurs étrangers, a souligné le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, lors de la cérémonie de signature de l’accord sino-marocain.
C’est un important investissement dans le secteur de l’industrie automobile, et plus particulièrement dans la mobilité verte, a assuré Boussaid.
Ce partenariat a été rendu possible grâce à plusieurs facteurs, notamment la visite Royale en mai 2016, en Chine, au cours de laquelle plusieurs accords de coopération ont été signés, permettant aujourd’hui à des investisseurs chinois, d’envisager sereinement leur implantation au Maroc, a déclaré, à la même occasion, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
En créant un écosystème de mobilité verte, le Maroc ouvre, pour la première fois en Afrique, la voie de la production de véhicules électriques, a dit le ministre, soulignant que le transport électrique et connecté prendra progressivement une part non négligeable dans le développement du transport électrique et la mobilité verte à travers le monde.
Notons que ce projet, dont le coût n’a pas été révélé, occupera une superficie de 50 hectares, dont 30 hectares couverts et créera dans un premier temps, pas moins de 2.500 emplois directs.