Le Maroc élu membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine

Le Maroc élu membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine

Le Maroc a été élu, ce vendredi à Addis-Abeba, au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), lors de la 32ème session ordinaire du Conseil Exécutif du bloc panafricain et à la veille de l’ouverture des travaux du 30ème sommet des Chefs d’Etats et de gouvernements de l’UA  prévu les 28 et 29 janvier dans la capitale éthiopienne.

Le Maroc siégera ainsi au CPS pour un mandat de deux ans (2018- 2020), renouvelable. Le Royaume, candidat unique de la région Afrique du nord, a recueilli 39 voix. Les deux-tiers nécessaire pour cette élection est de 36 voix.

Les travaux délibératoires de la 32e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA se sont ouverts, jeudi à Addis-Abeba, avec la participation des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’organisation, dont le Maroc.

Lors de sa 32ème session, les ministres des affaires étrangères examinent deux jours durant, les rapports du Comité des représentants permanents (COREP) de l’UA, du président de la Commission africaine pour la période de janvier à décembre 2017, ainsi que les rapports des comités du Conseil exécutif et des comités ad hoc.

Le conseil exécutif aura également à examiner des projets d’instruments juridiques et le projet d’ordre du jour de la 30ème session ordinaire du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement africains.

Les ministres des affaires étrangères sont appelés à se mobiliser pour atteindre les objectifs prioritaires de l’Agenda 2063 de l’organisation, en particulier celui de l’indépendance financière.

Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’UA, a lors de l’ouverture de cette session abordé la question de la corruption, relevant que ce fléau a atteint «des proportions alarmantes» sur le continent.

«Les ressources détournées par la corruption en Afrique peuvent, si elles sont investies dans le développement, suppléer le recours à l’assistance extérieure», a-t-il dit. Le président de la commission africaine n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’importance de la réforme institutionnelle de l’UA.

Aliste Flandrain

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