La BAD organise une consultation sur l’avenir de l’aviation en Afrique
La Banque africaine de développement (BAD) a réuni les représentants des compagnies aériennes africaines, des organisations de l’industrie aéronautique, de l’aviation civile et des autorités réglementaires, des constructeurs d’avions, des financiers et des partenaires au développement pour discuter de l’avenir de l’aviation en Afrique, a annoncé la BAD sur son site web.
Il s’agit, selon la même source, d’une consultation pour recueillir les points de vue des parties prenantes en vue de la préparation du plan d’action de la BAD sur l’aviation dans le sillage du lancement par l’Union africaine (UA) en janvier dernier, de l’initiative du marché unique du transport aérien africain (SAATM).
L’aspect central de la SAATM est de permettre aux compagnies aériennes membres de desservir les aéroports des pays africains membres pour réaliser un ciel ouvert en Afrique. De ce fait stimuler le trafic et le commerce afin d’atteindre une croissance à deux chiffres dans l’industrie d’ici 2023 conformément à l’initiative SAATM, explique la BAD, dans son texte.
La BAD a annoncé l’élaboration un plan d’action, qui va prendre en compte toutes les parties prenantes. » Lorsque cela aura été fait, nous élaborerons le cadre stratégique de la Banque pour l’aviation », a déclaré Amadou Oumarou, le directeur du Département de l’infrastructure et du développement urbain de la BAD.
Une grande partie de la discussion de la conférence, relève la même source, a porté sur les mesures pratiques nécessaires pour atteindre ces objectifs et éliminer les défis persistants auxquels le transport aérien africain est confronté. Ces défis sont notamment relatifs aux tarifs élevés, aux frais et redevances, aux infrastructures médiocres et à l’accès coûteux au financement.
Les tarifs aériens en Afrique sont deux ou trois fois plus élevés que dans d’autres parties du monde pour des distances comparables, regrette la BAD.
De nombreuses suggestions sur les politiques et les solutions ont émergé lors de cet événement de deux jours, a-t-on appris. Les participants ont recommandé une approche régionale pour accélérer les plans de sûreté et de sécurité, et l’extension de la formation de renforcement des capacités à tout le personnel technique et exécutif.