La Côte d’Ivoire aux Journées Mondiales du Cacao à Paris

La Côte d’Ivoire aux Journées Mondiales du Cacao à Paris

Les Journées Mondiales du Cacao se tiennent du 02 au 10 octobre à Paris, au lendemain de la célébration de la Journée Mondiale du Cacao et du Chocolat (1er octobre).

Ces journées connaissent la participation de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de l’or brun avec une délégation, conduite par le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly. La délégation ivoirienne compte défendre à Paris, la cause des cultivateurs ivoiriens de cacao.

Au programme de cet évènement, plusieurs table-rondes, le but affiché étant la promotion du travail des petits planteurs dans les pays producteurs de cacao. Cette édition verra la participation de tous les décideurs de la chaîne des valeurs de l’économie cacaoyère.

Premier producteur mondial de cacao, la côte d’Ivoire est en négociation  avec l’Académie Française du Chocolat et de la Confiserie pour avoir un label « origine Côte d’Ivoire » afin de mieux valoriser son produit national.

Pendant ce temps, le Conseil café-cacao a fixé ce lundi 1er octobre le prix bord champ du kilogramme de cacao. Pour la campagne 2018-2019 en Côte d’Ivoire, ce prix est fixé à 750 FCFA le kilogramme, enregistrant ainsi une hausse de 50 FCFA par rapport à celui de la campagne précédente (700 FCFA/kg).

Selon le président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, Lambert Kouassi Konan, ce prix a été fixé par le gouvernement sur la base des ventes anticipées et des prévisions de l’évolution du marché.

« Ce nouveau prix bord champ devrait permettre aux producteurs de cette filière de recevoir un revenu additionnel de 100 milliards FCFA », a indiqué M. Konan.

En tant que premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire représente plus de 40% de la production mondiale de cacao, avec plus de 1,7 million de tonnes en 2017-2018. Une campagne qui s’ouvre sous forme de crise avec la maladie de Swollen shoot qui a occasionné début 2018, la destruction de plus de 100.000 hectares de plantation.

La Côte d’Ivoire malgré les hauts et les bas qui se succèdent dans cette filière porteuse pour son économie, ambitionne d’atteindre le cap de plus deux millions de tonnes d’exportation et mise sur l’augmentation d’ici à 2020, le volume de transformation locale du cacao qui devrait passer à 50% de la production contre 33% actuellement.

 

Martin Levalois

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