Maroc: Quatre grandes priorités pour le projet de loi de finances 2019
Le Conseil des ministres marocain présidé ce mercredi au palais royal de Rabat, par le Roi Mohammed VI, s’est focalisé sur la présentation des grandes lignes des orientations générales du projet de loi de Finances (PLF) 2019.
Le ministre de l’économie et des finances Mohamed Benchaâboun qui a fait un exposé sur les orientations générales du projet de loi de Finances de l’année prochaine axé sur quatre grandes priorités, a été interpellé par le souverain marocain sur un bon nombre de points saillants du projet de budget 2019.
Le premier axe donne la priorité aux politiques sociales, particulièrement dans les domaines de l’enseignement, de la santé et de l’emploi. Il met un accent sur l’accélération du processus du dialogue social, notamment en ce qui concerne le renforcement du rôle du système éducatif dans la formation et l’intégration socio-économique des jeunes.
L’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux services de santé, la contribution à la restructuration des politiques de soutien et de protection sociale et la réduction des disparités entre les différentes catégories et régions, sont les volets essentiels de ce premier axe.
La deuxième grande priorité vise à stimuler l’investissement privé à travers l’adoption rapide de la nouvelle charte de l’investissement, la mise en œuvre de la réforme des Centres régionaux d’investissements, l’amélioration du climat des affaires et l’appui aux entreprises, particulièrement les PME.
Le Maroc compte poursuivre les grandes réformes institutionnelles et structurelles. Il s’agit là de l’axe 3 des priorités du PLF2019. Le Royaume vise particulièrement le parachèvement de la réforme de la justice, la mise en œuvre de la régionalisation avancée, l’accélération de la mise en œuvre de la déconcentration administrative et la poursuite de la réforme de l’administration publique.
Enfin la 4ème priorité est relative à la préservation des grands équilibres macro-économiques. Ceci se fera tout en poursuivant la réduction du niveau du déficit budgétaire et une gestion vigilante de l’endettement.