Maroc-Parlement : Le Roi Mohammed VI insiste sur l’emploi des jeunes et la réduction des disparités sociales
Le Roi du Maroc Mohammed VI a insisté une nouvelle fois ce vendredi, sur les moyens à mettre en œuvre pour dynamiser l’emploi des jeunes, améliorer les conditions du vivre-ensemble en faveur de tous les Marocains, réduire les inégalités sociales et spatiales et maintenir la cohésion sociale.
Dans un discours prononcé vendredi devant les deux Chambres du Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1-ère session de la 3ème année législative de la 10ème législature, le Souverain a souligné que cette année législative s’amorce à un moment où “responsabilité et travail sérieux” sont érigés en mots d’ordre.
Le souverain a annoncé avoir décidé de confier à une commission ad-hoc le soin de lui soumettre, dans le courant des trois prochains mois, le projet du nouveau modèle de développement, en spécifiant les objectifs fixés, les leviers de changement proposés et les mécanismes de mise en œuvre retenus.
Il a en outre appelé la majorité et l’opposition à «prendre part activement à la dynamique de réforme que connaît notre pays» dans le cadre d’une «mobilisation générale et un travail collectif».
La mobilisation nationale et le travail collectif demandent un climat sain et une solidarité renforcée entre les différentes franges de la société, a relevé le Roi Mohammed VI précisant que «c’est précisément à cela que Nous nous employons par l’adoption de réformes, de mesures économiques et sociales visant à améliorer les conditions du vivre-ensemble en faveur de tous les Marocains et à réduire les inégalités sociales et spatiales».
Le souverain a d’autre part explique que «Nos importantes orientations ayant trait aux questions de l’emploi, de l’enseignement, de la formation professionnelle, du service militaire sont destinées à améliorer les conditions de vie des citoyens en général et des jeunes en particulier, à les mettre en capacité de servir leur patrie».
S’agissant de l’emploi des jeunes, le Roi a assuré que «la formation professionnelle constitue un levier essentiel, à la condition, toutefois, qu’elle fasse l’objet de toute l’attention requise, et qu’un contenu et un statut nouveaux lui soient accordés en tant que filière prometteuse».
Pour cela, a-t-il dit, «il convient de tendre de nouvelles passerelles entre la formation professionnelle et l’enseignement général en veillant à les articuler dans le cadre d’un système harmonisé et cohérent, où formations théoriques et stages pratiques en entreprise se complètent et s’équilibrent».
Il a également souligné qu’outre la formation professionnelle érigée en levier d’insertion dans la vie active, «le secteur agricole peut être un pourvoyeur d’emplois plus performant et un instrument plus efficace pour assurer de meilleures conditions de vie et d’établissement en milieu rural».
De cette tribune, J’ai appelé l’année dernière à une réévaluation du modèle de développement national et à l’élaboration d’une nouvelle approche, centrée sur la satisfaction des besoins des citoyens, apte à réduire les disparités et les inégalités existantes, à instaurer la justice sociale et territoriale, à suivre, en les intégrant, les évolutions de l’environnement national et international.
Nous avons également imprimé un nouveau souffle en mettant notamment l’accent sur les questions d’extrême urgence et, qui plus est, jouissent d’un consensus national, comme l’éducation et la formation, l’emploi et les problématiques de la jeunesse, ainsi que les programmes de soutien et de protection sociale.