Le syndicat marocain UMT entend défendre ses revendications en 2019
Des questions d’ordre social, économique et organisationnel étaient au cœur d’une réunion du Conseil national de l’Union marocaine du travail (UMT), qui s’est tenue ce jeudi à Casablanca, sous le thème “Militantisme en continu pour faire face aux politiques antipopulaires”.
La rencontre a débuté avec un exposé, du secrétaire général de cette centrale syndicale, Miloud Moukharik, sur les préparatifs du 12ème congrès national de l’UMT, prévu en mars 2019.
Dans sa présentation, Moukharik a abordé des aspects relatifs au dialogue social, rappelant la participation de l’UMT aux différents rounds ayant réuni les représentants des centrales syndicales les plus représentatives du pays et le gouvernement.
«L’UMT a présenté au cours des différents rounds du dialogue social, plusieurs revendications et initiatives relatives à l’amélioration de la situation de la classe ouvrière dans les secteurs public et privé, mais le gouvernement ne les a pas pris en compte», a fustigé le SG de l’UMT, réaffirmant le rejet par l’UMT de la récente offre du gouvernement qu’il a qualifiée «d’insignifiante».
Estimant que l’offre de Rabat d’une hausse de 400 DH des salaires de la fonction publique, ne répond pas aux revendications de la classe ouvrière et ne contribue pas à l’amélioration de sa situation sociale face à la hausse des prix, Moukharik a fait savoir que sa centrale syndicale compte poursuivre, en 2019, son militantisme pour défendre son cahier revendicatif.
Sur le plan des libertés syndicales, Moukharik a indiqué que les Centrales syndicales restent toujours attachées au droit de la classe ouvrière à mettre en place ses bureaux au niveau de certaines unités de production.