Algérie : Une révision des statuts des chambres du commerce et d’industrie s’impose
La révision des statuts, dispositions et mesures réglementaires de l’activité des Chambres de commerce et d’industrie (CCI), constituait désormais « un impératif », dicté par les mutations économiques que vit l’Algérie. C’est en ces termes quele ministre algérien du commerce, Saïd Djellab, a annoncé la révision prochaine de l’acte de constitution des chambres du commerce et d’industrie dans le pays.
Le secteur « connaît parfaitement les difficultés qui entravent l’activité des CCI au niveau local, et celle de la Chambre Algérienne de commerce et d’industrie (CACI), notamment en ce qui concerne les statuts et dispositions règlementaires », a-t-il laissé entendre, lors d’une rencontre nationale avec les présidents des CCI.
« Nous avons pleinement conscience que l’absence d’une stratégie, aux contours clairement définis, empêche les chambres de commerce de s’acquitter de leur rôle et de concrétiser les projets des opérateurs », a reconnu M. Djellab, soulignant que le secteur œuvre à assurer un climat de transparence et d’ouverture, avec l’intensification des opportunités d’investissement pour conférer plus d’attractivité aux CCI et renforcer leur rôle dans l’économie nationale.
Tous ces points ont été inscrits au planning de travail, issu du programme d’action du ministère, lequel abritera des rencontres régionales visant à se rapprocher davantage des CCI et à écouter leurs préoccupations, a informé le ministre.
C’est dans cette optique que le ministère en coordination avec les présidents des CCI va examiner plusieurs questions, dont l’actualisation des statuts et dispositions réglementaires inhérentes aux structures, ressources humaines et moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de l’activité des chambres, en sus de l’exploitation des technologies de l’information dans le développement des activités des CCI et leur adaptation au développement enregistré dans le domaine numérique.
De ce fait, il sera élaboré une stratégie spéciale et une feuille de route définissant le fonctionnement de ces établissements qui constituent une soupape de sécurité pour l’opérateur économique algérien, à en croire le ministre.