Les prix du blé en hausse sur le marché international
C’est dans un contexte de stabilité des prix des produits alimentaires, y compris des céréales, que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) annonce la hausse des prix du blé suite à une révision à la baisse des prévisions de la production mondiale de céréales en 2019.
La FAO, qui vient de publier son indice pour les prix des produits alimentaires, indique que la composante de cet indice relative aux prix des céréales est restée globalement stable en septembre, mais elle a augmenté pour les prix du blé et a baissé pour ceux du maïs. « Les prix mondiaux du riz ont légèrement reculé du fait notamment de la faiblesse de la demande », précise-t-elle.
Par la même occasion, la FAO a légèrement revue à la baisse ses prévisions de la production mondiale de céréales, pour l’année 2019. Ainsi l’agence table désormais sur un peu plus de 2,7 milliards de tonnes, soit en léger repli par rapport aux estimations précédentes, mais en hausse de 2% par rapport à 2018 et qui constituerait toujours un niveau record.
« Cette contraction en vue reflète un recul attendu des récoltes de blé en Australie et de projections revues à la baisse pour la production de riz », écrit l’organisation, qui, par contre, a revu ses estimations à la hausse pour la production de céréales secondaires, en se basant sur des prévisions plus favorables concernant la production d’orge et de maïs au Brésil et aux États-Unis.
Pour ce qui est des stocks mondiaux de céréales, ils devraient globalement atteindre 850 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2020, en baisse de 2% par rapport à leurs niveaux d’ouverture, fait-elle savoir.
Cet indice pondéré par les échanges commerciaux, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des principaux groupes de produits alimentaires, a affiché en septembre dernier une moyenne de 170 points, soit la même moyenne observée en août, mais en hausse de 3,3% par rapport au même mois l’année dernière.
Ceux relatifs au blé augmenteraient de 1,6%, alors que pour le maïs, ils devraient baisser fortement, principalement en raison d’importants prélèvements effectués en Chine.