L’ouverture des bureaux de change en Algérie au cœur d’une polémique
Une fois encore l’ouverture des bureaux de change en Algérie reste une question sujette à problème. Ces derniers jours des informations font état que la Banque d’Algérie (BA) aurait reçu des demandes pour l’ouverture de bureaux de change, une information que la banque centrale a aussitôt démentie.
La BA n’a été destinataire d’aucune demande de la part d’opérateurs désirant ouvrir des bureaux de change en Algérie, a indiqué ce jeudi à Alger, le Gouverneur de la BA par intérim, Ammar Hiouani.
Il a fait cette clarification en répondant aux questions des journalistes en marge d’une journée d’études sur l’épargne. Le Gouverneur par intérim de la BA a rappelé que les conditions d’ouverture de ces bureaux sont fixées par la loi et les informations y concernant sont disponibles sur le site de la Banque centrale.
Il a fait noter que, sur 46 bureaux de change agréés depuis 1997 dans le pays, seulement six sont opérationnels aujourd’hui.
Répondant à une question sur un éventuel « flottement » du dinar algérien dans l’avenir, le Gouverneur par intérim de la BA a affirmé que le « prix du change reflète les équilibres extérieurs », ajoutant qu’il ne s’agit pas là d’une décision souveraine ou administrative mais d’une mesure fixant ou flottant le dinar algérien en fonction de ces équilibres.