L’Algérie veut reprendre le projet DesertecIndustry Initiative
L’Algérie qui ambitionne de faire des énergies renouvelables, une priorité de son développement durable, a annoncé son intention de reprendre le projet «DesertecIndustry Initiative (DII)» et signer à court terme, un mémorandum d’entente avec le consortium allemand, DII DesertEnergy.
« La reprise de ce fameux projet s’explique par la volonté de l’Algérie de renforcer ses capacités de production d’énergie d’origine renouvelables, et mieux les intégrer dans le système électrique algérien», a indiqué le ministère algérien de l’énergie, dans un communiqué.
« Le secteur de l’énergie ambitionne de développer des axes de coopération avec DII DesertEnergy dans le domaine des énergies renouvelables », lit-on dans le texte.
Les objectifs principaux de cette coopération, poursuit la même source, «portent sur l’initiation et la réalisation des études techniques et économiques, la promotion des projets communs de développement des énergies renouvelables au niveau national et international et la promotion en commun de la recherche dans le domaine de la fabrication, de l’installation, de l’exploitation et du stockage des énergies renouvelables».
Le ministère algérien fait savoir que parmi les cahiers de charge du consortium allemand, il y a également l’examen en commun des voies et moyens pour l’accès aux marchés extérieurs pour l’exportation de l’électricité d’origine renouvelable et « le renforcement du partenariat en termes de formation dans les industries des énergies renouvelables et le transfert du savoir-faire et de la technologie ».
Pour rappel, un groupe de grandes entreprises allemandes avait lancé en 2009, les projets solaires et éoliens « DesertecIndustry Initiative », dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA).
A travers sa compagnie pétrolière, Sonelgaz, l’Algérie avait signé un accord de coopération avec DII DesertEnergy en 2011, avant que le projet ne soit abandonné quelques mois plus tard.