Les océans, la priorité de la COP25
Les débats de la 25ème conférence mondiale sur le climat (COP25), qui s’ouvre ce lundi 2 décembre à Madrid, en Espagne, se focaliseront sur la préservation des océans.
La présidence de la conférence a annoncé vouloir faire de la COP25 une «Blue COP», avec une attention particulière portée à la préservation des océans, et de la biodiversité en général.
La Belgique, qui a été reconnue par les Nations unies comme leader dans la protection des océans, «Blue leader», profitera de cette conférence pour continuer son plaidoyer en vue de l’adoption d’un traité international consacrant une sanctuarisation de 30 % du territoire marin mondial.
La question de l’ambition climatique sera bien entendu au cœur de la COP25, sous le slogan : «Time for action».
La COP25, qui réunira près de 200 États jusqu’au 13 décembre, sous présidence chilienne, va s’atteler sur trois enjeux principaux.D’abord la question de la préservation des océans, ensuite la biodiversité, et enfin la mise en place de marchés du carbone.
À Madrid, les États parties devront revoir leurs ambitions climatiques à la hausse afin d’accomplir les objectifs nécessaires à la réalisation intégrale de l’accord de Paris. Ce dernier n’entrera pleinement en application qu’à partir de 2020 et c’est pour la fin de l’année prochaine, pour la COP26 à Glasgow, que les États signataires devront annoncer des engagements revus à la hausse.
Malgré le fait que les Etats-Unis ont déclenché le processus pour pouvoir sortir de l’accord de Paris, une délégation américaine est dans la capitale espagnole, pour participer aux travaux de la COP 25.Les États-Unis continueront de participer aux négociations et réunions en cours sur les changements climatiques, telles que la COP25, «afin de garantir des conditions équitables permettant de protéger leurs intérêts», a indiqué la diplomatie américaine.
Un récent rapport de l’Onu affirme que les engagements pris jusqu’ici par les États sont insuffisants et conduisent la planète vers un réchauffement de +3,2ºC.
Le niveau des engagements devra donc être triplé pour atteindre l’objectif de 2ºC et au moins quintupler pour tenir l’objectif d’1,5ºC, alerte l’ONU.