Développement humain : Le Maroc a fait de beaux progrès depuis l’année 2000
Entre 2000 et 2020, le Maroc a réalisé des progrès socio-économiques, jugés bons par l’Institut Legatum. Dans un nouveau rapport,cet Institut révèle qu’au cours des deux dernières décennies, le revenu par habitant a connu une hausse de 70% et que le taux de pauvreté a enregistré une baisse de 40% au cours des 10 dernières années.
Malgré ces performances, souligne le rapport, le Royaume fait face au défi de la croissance économique, qui est sur une tendance baissière depuis deux ans.
Dans un contexte actuel marqué par la pandémie de Covid-19 et ses conséquences socio-économiques, l’Institut Legatum indique qu’il y a lieu de rester optimiste. «Les accords commerciaux importants du Maroc, la stabilité politique et l’amélioration des infrastructures constituent une base solide pour une plus grande ouverture économique», lit-on dans ce rapport. Le document ajoute que le gouvernement marocain continue d’identifier une série de réformes économiques et juridiques qui mèneront à des améliorations.
Pour garantir un marché national juste et compétitif, le rapport recommande d’étendre le rôle du secteur privé. «Notre rapport montre qu’adopter des politiques qui stimulent la concurrence, l’innovation et le transfert de connaissances sera vital pour le succès du Maroc après la crise, en atténuant les effets de l’épidémie de COVID-19 et en permettant d’améliorer la vie de tous les Marocains», a déclaré Dr Stephen Brien, Directeur de Politique à l’Institut Legatum.
En termes de perspectives d’avenir, Dr Brien estime que « le Maroc de demain sera défini à la fois par ses réformes internes et par sa réaction aux défis extérieurs majeurs tels que les pressions environnementales et l’évolution de la pandémie ». Pour lui, «il faudra plus d’innovation et de flexibilité pour contrer ces menaces et réagir promptement, et cela ne peut venir que d’une plus grande ouverture économique».
L’Institut Legatum démontre qu’il y a eu d’importantes réformes pour renforcer les droits de propriété intellectuelle et la protection des investisseurs, précisant que l’écosystème de financement est un atout particulier du Maroc. Le rapport souligne que le Maroc se classe 68ème pour son Environnement d’investissement, gagnant 13 places sur la dernière décennie.