Le financement dans le climat est de mise en Afrique en période post-Covid-19
La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a organisé un webinaire sur l’intensification du financement climatique en Afrique pour favoriser le développement durable alors que le continent se remet de la pandémie du COVID-19.
Cet événement a permis de présenter «les opportunités et les défis associés à l’alignement du développement économique et du financement climatique pour renforcer la durabilité et la résilience en Afrique», a indiqué Afreximbank, dans un communiqué.
Le rôle des banques publiques de développement dans le financement des projets de développement durable et leur apport dans les partenariats a été ont également analysé, précise la même source. Les recommandations issues de ce webinaire seront discutées lors du sommet « Finance in Common », qui s’ouvre ce 11 novembre 2020.
«Bien que l’Afrique contribue à moins de 4% des émissions mondiales de CO2, elle reste la région la plus vulnérable aux effets néfastes du changement climatique», a relevé le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) Benedict Oramah. Il a souligné que «les sécheresses et les inondations ont augmenté en fréquence au cours des deux dernières décennies et risquent de compromettre le progrès économique du continent». M. Oramah a insisté sur la nécessité de mobiliser plus de fonds en faveur du climat.
Ce webinaire organisé en partenariat avec l’Agence France de développement (AFD), a été une occasion pour Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD, de soutenir que les Banques publiques de développement doivent davantage contribuer à l’intensification du financement climatique pour le développement durable.
Le financement climatique va beaucoup aider l’Afrique à se relever, après la crise sanitaire qui a mis à mal tous les efforts consentis par le continent dans sa quête vers la résilience et le développement durable.