La CEEAC dispose d’une feuille de route pour le développement en Afrique centrale
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dispose désormais d’une feuille de route contenant les axes prioritaires de développement devant favoriser l’intégration communautaire au cours des 5 prochaines années.
Les chefs d’Etat de la CEEAC, ont passé en revue, lors du 18ème sommet de l’organisation, les principaux points permettant d’accélérer le développement et l’intégration régionale.
Ils se sont mis d’accord sur les domaines prioritaires qui s’articulent autour du développement des infrastructures de communication et la consolidation de la paix et la sécurité. Après avoir adopté la feuille de route, ils l’ont adjointe d’un chronogramme d’activités pour sa mise en œuvre.
«L’implémentation du Plan stratégique indicatif à moyen terme 2021-2025 et du Plan d’actions prioritaires 2021 de la CEEAC place au centre des priorités, la construction des routes inter-Etats en vue de favoriser l’intégration communautaire, la concrétisation du marché commun et la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que la sécurité devenue un enjeu crucial dans la perspective de relever le défi du développement», lit-on dans la déclaration qui a sanctionné le sommet de Libreville.
Les chefs d’Etat ont également convenu d’élaborer une stratégie régionale en matière de gouvernance des frontières alignée sur la stratégie continentale qui préconise une délimitation claire des frontières et d’assurer le leadership pour sa matérialisation, relève la déclaration.
La Conférence, poursuit la même source, a instruit «la Commission de la CEEAC d’accélérer la mise en œuvre des décisions prises en matière d’opérationnalisation de la zone de libre-échange tout en poursuivant la mise en place de l’union douanière de la Communauté».
La fusion entre la CEEAC, qui compte 11 membres et la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale), une organisation de 6 pays, a été abordée lors de ce 18ème sommet de la CEEAC. Les deux communautés de l’Afrique centrale travaillent pour que cette région soit dotée d’une seule institution régionale, comme c’est le cas dans les autres parties du continent.