Le président Buhari milite pour la réduction des effectifs de la Commission de la CEDEAO
Le 58ème Sommet ordinaire des chefs d’états et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), s’est tenue ce samedi 23 janvier.
A cette occasion, le président nigérian, Muhammadu Buhari, a appelé à la restructuration de cette communauté sous régionale, insistant sur la rationalisation de la gestion de l’organisation pour l’adapter aux nouvelles réalités.
Selon le chef d’Etat nigérian, la réforme consisterait à rendre la structure de la Commission de la CEDEAO moins pléthorique, en réduisant les effectifs de ses commissaires.
«Une situation où la CEDEAO compte 23 personnes nommées statutairement, dont 13 commissaires pour cette Commission, est totalement insoutenable», a déploré le président Buhari, qui milite pour une direction légère et compacte de la CEDEAO.
L’explication avancée par le président nigérian pour motiver sa proposition repose sur l’efficacité et la performance, en éliminant notamment les chevauchements et les conflits de positions entre différentes personnalités nommées. Il s’agirait également de réduire le personnel et les frais généraux y afférents, a-t-il suggéré.
«L’Union africaine, notre plus grande organisation continentale de 55 membres, a réduit le nombre de ses commissaires à six seulement. Il n’y a donc aucune raison pour que la CEDEAO, qui ne compte que 15 membres, conserve 13 commissaires et 10 autres personnes nommées par la loi», a soutenu le président nigérian.
De ce fait, le chef de l’Etat de la plus grande économie de la CEDEAO et d’Afrique recommande la mise sur pieds « immédiate », d’un Comité ministériel ad hoc, pour se pencher sur ce dossier, avec, pour conséquence possible, une contraction à terme des effectifs de la Commission. Les premières recommandations, sur la question, sont attendues d’ici à 6 mois, lors d’un prochain sommet semestriel de la CEDEAO.