Les cafés Robusta africains travaillent autour de leur résilience
Depuis le 26 avril, des pays africains producteurs de café, sous la bannière de l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM) et le Centre du Commerce International (ITC), mènent des réflexions sur l’avenir des cafés Robusta africains, après la pandémie de Covid-19.
La rencontre se tient du 26 au 30 avril 2021 à Lomé, au Togo, sous le thème : « Post Covid-19, quelles perspectives pour la résilience de la filière café Robusta en Afrique ? »
Selon l’ACRAM, il est question de définir les voies et moyens pour la relance de la filière café complètement décimée par la Covid-19 et d’amener la filière à se repositionner dans l’économie des pays producteurs, après une année de crise sans précédent.
Les statistiques de l’ACRAM révèlent qu’entre mars et avril 2020, les exportations de ses membres ont chuté de 63,5% en comparaison avec la même période de 2019.
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a fortement déstabilisé l’économie mondiale en général, l’économie caféière et surtout le secteur caféier africain, entraînant des chocs socio-économiques importants sur l’ensemble de la chaine de valeur, a fait noter Enselme Gouthon, président de l’ACRAM, indiquant que ce secteur entamait une relance soutenue sur le continent.
«Au regard des principales mesures barrières prises par nos gouvernements pour endiguer la propagation de la Covid-19, les interventions des projets, des structures d’encadrement et de collecte ont été limitées. Les plantations ont été vidées de leur main d’œuvre voire abandonnées», a-t-il déclaré.
Gouthon, a par ailleurs ajouté qu’avec la fermeture des frontières, les exportateurs de café se sont retrouvés avec des stocks importants invendus, générant de grandes pertes.
Depuis trois jours, les délégués à ces assises, qui se tiennent sous un format hybride, présentiel et virtuel, traitent des problématiques et des défis à relever pour soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur du café Robusta africain, afin de lui permettre de surmonter la crise engendrée par la Covid-19 et de soutenir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
