MENA : La pétrochimie et l’électricité, les pôles de croissance du secteur énergétique
Sur les cinq prochaines années, les pôles de croissance du secteur énergétique, dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) seront la pétrochimie et l’électricité, d’après le nouveau rapport de l’APICORP (Arab Petroleum Investment Corporation), sur les perspectives du secteur de l’énergie dans la région.
Sur la période 2021-2025, les investissements énergétiques devraient grimper à 805 milliards de dollars dans la région MENA, estime l’APICORP, la Banque multilatérale de développement de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP).
Ces investissements connaissent une hausse de 13 milliards de dollars par rapport aux 5 dernières années, souligne le rapport, qui fait noter que lesdits investissements couvrent le pétrole, le gaz, l’électricité et la pétrochimie.
«Le secteur de la pétrochimie et celui de l’électricité seront les plus attractifs pour les investisseurs, dont l’appétit pour les hydrocarbures est de moins en moins prononcé», indique le rapport de l’APICORP, précisant que les projets pétrochimiques devraient totaliser 121 milliards de dollars, contre 115 milliards de dollars auparavant et 250 au lieu de 232 milliards $ iront au secteur électrique, dont 40% pour les énergies renouvelables.
Quand au pétrole et au gaz, les dépenses vont reculer conformément à la tendance baissière générale des dépenses d’investissements dans ce segment depuis le début de la chute des cours du baril en 2014.
Ainsi, relève le rapport, les projets pétroliers devraient recevoir 226 milliards de dollars de flux sur la période. Sur la dernière période équivalente, ils étaient de 235 milliards de dollars. Pour le gaz naturel, APICORP estime qu’il affichera 208 milliards de dollars d’investissements, contre 211 milliards de dollars entre 2015 et 2020.